<span>UNPI</span> 47UNPI 47

UNPI 47 - AGEN
Chambre Syndicale de la Propriété Immobilière d'Agen et du Lot-et-Garonne

L'histoire de l'UNPI 47

Un peu d'HISTOIRE, la notre, par Maître Serge AUDHUY Président d'Honneur de l' UNPI 47.

Les statuts ont été établis par un acte sous-seing privé qui, curieusement, n'est pas daté, mais ils ont été adoptés par une Assemblée Générale constitutive du 13 janvier 1924, puis ont été déposés à la préfecture le 2 février 1924 et ont fait l'objet d'une insertion au Journal Officiel le 6 février 1924.

La première dénomination était «Association des propriétaires de la ville d'Agen et du département de Lot-et-Garonne »

Le premier président était M. Naychen et les autres membres : MM. Torthe, Fieux, Thibaut, Granat,Lassalle, Castagnera, Lalmarque, Serres.

Le siège était fixé à Agen, 127 boulevard Carnot et 8 rue Grenouilla, qui paraissait être le domicile du président.

Dans les statuts on peut remarquer notamment :

  • Parmi les buts de l'association : l'étude des réformes concernant la législation actuelle et la recherche des mesures propres à diminuer les charges qui la grèvent  (déjà …).
  • Le droit d'entrée est de 2 francs, la cotisation de 8 francs la 1ère année et de 10 francs les années suivantes.
  • Les femmes veuves ou célibataires peuvent faire partie de l'association ; les dames adhérents ont les mêmes attributions que les hommes et peuvent entrer au conseil d'administration. Nous sommes en 1924, c'est-à-dire dans la préhistoire des droits des femmes.

De nouveaux statuts ont été établis le 5 mars 1969 avec la dénomination « Chambre syndicale de la propriété immobilière d'Agen et de Lot-et-Garonne » et ont été modifiés le 29   avril 2006.

Les présidents successifs ont été :

  • En 1924  : M. Naychen.
  • En 1939  jusqu'à au moins 1951 : Mme Destrade.
  • Puis, jusqu'en 1973 : M. Ricci.
  • De 1973 à 1987 : Me Burg.
  • De 1987 à 1997 : M. Lacavalerie.
  • De 1997 à 2001 : Me Audhuy.
  • Et depuis 2001 : Jean Ferrando.

A l'époque particulière de la guerre, il y avait une commission d'évaluation des réquisitions d'immeubles, un délégué à la propagande ; l'un des membres du conseil d'administration, M. Bensch, était prisonnier de guerre.

Le conseil d'administration a décidé de maintenir les convocations à l'assemblée générale par courrier postal, malgré  «l'augmentation toujours croissante du coût de l'affranchissement ».

En 1940, la Sûreté Nationale a demandé à la présidente de justifier que les formalités légales de constitution de l'association ont bien été effectuées ; on a vu plus haut qu'elles l'avaient été.